samedi 26 janvier 2008

Hommagealéo

Il y a deux invariants absolus lorsque l'Irremplaçable m'abandonne lâchement, comme c'est le cas en ce moment (comment culpabiliser son épouse tant aimée et lui pourrir ses vacances...) :

1) Je bouffe du n'importe quoi à haute teneur en cholestérol,

2) j'écoute Léo Ferré en m'arsouillant gentiment (juste avant la junk food précédemment évoquée...).

Invariablement, je finis par retomber sur LE disque de Léo, à savoir le "double album" enregistré sur la scène de Bobino en février 1969, avec Paul Castanier, le pianiste-qui-voit-rien, comme accompagnateur. Léo, ce soir-là, a la voix totalement éraillée, détruite, et, pourtant, il n'a jamais fait un disque pareil avant, et n'en fera plus ensuite. (J'ai mis "double album" entre guillemets car, de nos jours, ça tient sur un simple CD...)

L'espace d'un ou deux verres et de 26 chansons, je redeviens l'anarchiste hirsute que je fus, vendant Le Monde libertaire (je sens que vais amuser MM. Tang et Chieuvrou, là...) à la sortie du lycée Civry (rebaptisé Émile-Zola ensuite, durant que j'y étais, à la grande et ironique surprise de Jean-Christophe Tournier, professeur de français de 24 ans, dont je chéris la mémoire, et qui trouvait que donner à un lycée beauceron le nom d'un écrivain qui avait malmené de belle manière le "grenier à blé" en question dans La Terre, était pour le moins curieux - si j'avais été moins inculte, ou plus vieux, ou les deux, à l'époque, j'aurais volontiers proposé "lycée Marcel-Proust", Illiers-Combray se trouvant à quelques heures de cheval de Châteaudun, mais bon), je vibre à Ni Dieu ni Maître, m'enflamme aux Anarchistes, frissonne d'érection potentielle à C'est extra, pleure d'amour à À toi, and so on.

Et, même, si j'ai abusé des boissons alcooliques (ce qui n'est pas le cas ce soir, ma chérie, mon rien, mon tout !), me rêve propriétaire d'un chimpanzé femelle nommée Pépée, épouillant gentiment Swann et Bergotte, dans une grande fraternité cyno-simiesque, telle qu'il n'en existe, je crois, nulle part.

Si les plus jeunes de mes lecteurs veulent savoir à quoi ressemblait un chanteur nommé Léo Ferré, c'est là qu'ils doivent aller s'esbaudir les oreilles, dans ce disque merveilleux (mais qui leur semblera peut-être bien ridicule, poussiéreux, j'en passe) et nulle part ailleurs.


[Je voulais mettre en ouverture de ce billet une belle photo de Léo et n'ai trouvé que de petits clichés rabougris : Jacquelin, si tu passes par ici, tu es autorisé à laisser s'exprimer ton génie informatique... Il faut impérativement une photo dudit avec ses longs cheveux blancs, mais si possible pas trop vieux quand même (années 70, ce serait parfait !), sinon, c'est tricher...]

21 commentaires:

  1. Il y a de superbes documents sur Léo Ferré sur le site de l'INA.
    Pour faire la connaissance de Pépée : http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=l%E9o+ferr%E9&cs_page=1&cs_order=0&num_notice=12&total_notices=78

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  2. « je sens que vais amuser MM. Tang et Chieuvrou, là » [pour avoir vendu, autrefois, Le Monde libertaire à la sortie du lycée]

    Pour M. Tang, je ne me prononcerai pas, mais sachez que je n'ai nulle envie quant à moi de faire de l'ironie facile à partir d'un tel aveu. Du reste, étant allé jusqu'à parfois acheter le journal en question, du temps de mes piètres études – et ayant même, jeune inconscient, poussé la subversion jusqu'à franchir, durant ces folles années, la porte de la librairie anarchiste de la rue Amelot, à Paris –, je serais un peu mal venu de ricaner à ce sujet. D'autant que je me demande encore si, sous couvert de curiosité, je ne cherchais pas alors moi-même à faire, par ces actes d'une audace inconsidérée, ce que je reprochais aux autres, à savoir prendre la pose (je dois en effet préciser que, toutes sympathiques que pouvaient me paraître les thèses anarchistes, je n'y ai jamais cru ; tout comme je pense, d'ailleurs, s'il m'est permis de proférer pareille ignominie, que les neuf dixièmes des libertaires grand teint ne se proclament tels qu'en raison du fait que c'est un bon moyen pour séduire les filles – car « J'suis anarchiste », y'a pas à dire, ça en jette).

    Sinon, en ce qui concerne la chanson « Les Anarchistes », de Léo Ferré, je ne voudrais pas dire mais je la trouve quand même pour ma part un peu emphatique, et même à la limite du pleurnichard. Car, oui, c'est entendu, les anarchistes ont un beau regard fier épris de liberté et le cœur vaillant empli de rêves d'aubes nouvelles. Oui, c'est un fait, ils furent plus souvent qu'à leur tour victimes de répressions sévères alors que, de leur côté, jamais ils n'envoyèrent quiconque au goulag ni ne planifièrent le moindre meurtre de masse. On peut même raisonnablement penser que, s'ils en avaient eu l'occasion, jamais ils n'eussent commis pareille infamie. Soit, mais justement, étant donné qu'ils n'ont jamais exercé le moindre pouvoir, ou si peu, ce genre de grandes tirades ne mange pas non plus, à mon sens, beaucoup de pain.

    Quoi qu'il en soit, la grande nouvelle de la soirée est quand même, à mes yeux, que vous avez fréquenté le lycée de Châteaudun... En effet, s'il m'est encore permis de parler de moi, je dois préciser que j'ai moi-même subi, autrefois, un terrible exil de près de quatre ans, si loin de ma Touraine natale et nourricière, dans cette riante cité des bords du Loir.

    Puisque vous évoquez d'ailleurs dans votre note l'image qu'Émile Zola a donnée, dans La Terre, de cette partie de la Beauce dunoise, je signale que l'auteur des Rougon-Maquart, lorsqu'il descendit à Châteaudun, en mai 1886, pour recueillir les informations nécessaires à l'écriture de son roman, fut hébergé, avec Madame, à l'hôtel du Bon Laboureur, rue d'Angoulême. Sans doute n'avez-vous pas oublié qu'en cette rue (actuellement rue Gambetta) se dresse la statue intitulée « Le Prisonnier de guerre », livrée à la commune après la guerre de 1870, qui représente la fière attitude d'un Gaulois vaincu et entièrement nu, dont un autre personnage, agenouillé et, lui aussi, nu comme un ver, est occupé à river les fers. Cette œuvre fut déplacée vers 1900 de l'hôtel de ville à sa place actuelle car la nudité du vaillant Carnute et de son acolyte heurtait, paraît-il, si près de la salle des mariages, les futurs jeunes époux...

    Or je ne résiste pas à vous reproduire la chanson, où trouve à s'exprimer toute l'étendue du génie français, qu'un certain Henry Rolland consacra à ladite œuvre. Intitulée Le Gaulois malade, elle s'interprète sur l'air de La Petite Tonkinoise, de Vincent Scotto :

    Sans culotte,
    Je grelotte
    Sur mon socle, rue de Blois.
    La brise qui souffle dur
    Me met partout des eng'lures.
    L'indigène
    Qui m'enchaîne
    N'a pas beaucoup plus chaud qu'moi :
    Il a des crevass' s aux doigts
    Et dans bien d'autres endroits !...


    (Refrain)
    Je voudrais bien que l'on m'dote
    D'une cucu, d'une cucu, d'une culotte
    Et d'un pal'tot de fourrure
    Pour nous garder d'la froidure.
    Ça cach'rait la forme hardie
    De notre ana, de notre ana, anatomie,
    Qui choque les gens sérieux
    Et fait boucher bien des yeux !

    Un fumiste
    Moraliste
    Un soir me mit un cal'çon,
    Un cal'çon sportif et chaste
    Comme en portent les gymnastes.
    Des enquêtes
    Furent faites
    Mais l'coupable d'l'infraction
    Avait un' tell' situation
    Qu'il n'eut pas d'contravention.


    (Refrain)

    Ah, ça nous change de Léo Ferré, non ?

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  3. @ Sniper : merci pour l'information.

    @ Chieuvrou : tout à fait d'accord avec vous quant aux anarchistes et à la chanson de Ferré. Mais, bon, elle me faisait vibrer quand j'avais 16 ans (et ça emmerdait mon père qui n'aime pas Léo...), donc...
    Quant à Châteaudun, j'i ai vécu de mars 1971 à novembre 1972 : vous comprendrez donc que mes souvenirs en soient plutôt flous...
    Mais la chanson est assez jouissive en effet !

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  4. Au moins on est d'accord sur ça : Ferré est génial...

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  5. Fuligineuse ? Mais j'ignorais que vous passiez en ces lieux mal famés !

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  6. Ah moi j'attends quand même la photo!

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  7. Si l'on faisait un recueil des meilleurs mots bloguesques, à la manière de "paroles d'élèves" aux éditions Flohic par exemple (que je recommande chaudement à tous), on trouverait, pour le plus grand plaisir des lecteurs, le magnifique commentaire de Chievrou de ce jour.

    Certes, la note du taulier régale les papilles (comme d'habitude pour moi qui suis fan), mais une fois de plus on constate que certains commentateurs exaltent le plaisir du lecteur et, autant qu'il est possible (est ou serait ?), la qualité globale du blog.

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  8. Chère Aletheia, vos désirs sont des ordres...

    Chieuvrou, je crois que vous avez un ticket avec Dame Dom...

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  9. Ah bah si vous vous abaissez à suivre mes ordres, c'est plus drôle!

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  10. Ma grand-mère me disait: Tu vois ce monsieur avec cette tignasse ? Tu vois ces grimaces qu'il fait? C'est certainement qu'il ne se lave jamais. Alors évidemment il a des poux...

    Depuis je n'ai jamais pu penser à Léo Ferré sans penser en même temps aux poux.

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  11. Ah Didier merci!
    Effectivement vous imaginer ditribuant une feuille anar m'amuse, parce que justement si je partage les affinités de votre jeunesse et de Chieuvrou que je salue, je n'ai jamais approché de réseau anarchiste ni distribué aucun papier libertaire (je n'aime pas ce mot, un euphémisme excusant le violence supposée du mot "anarchie")

    J'ajoute qu'indépendamment de son anarchisme de très bon aloi, Ferré est un grand chanteur. J'avais fait firssoné toute une classe de "3ème de banlieue du Kremlin-Bicêtre en leur faisant étudier et écouter sa Marseillaise... (j'avais aussi effrayé mes collègues qui m'avaient suggéré l'insignifiant "déserteur" de Vian, comme si cette chansonnette avait à voir avec de la "poésie engagée" - étrange fourre-tout au programme en 3ème!)

    Si je puis e permettre j'ajouterai à destination de Chieuvrou que les temps ont je crois bien changé! Je n'ai jamais augmenté mon aura en me disant anarchiste. Au contraire on me regarde au mieux comme un bête curieuse, plus souvent on m'implore de voter, on me dit que c'est mal etc... Bref pour draguer il vaut mieux se dire coco, ou modemien ou socialiste dans mon entourage actuel. Mais comme je ne drague pas dans ce vivier professoral ce n'est as bien grave. (et on pardonne à ma jeunesse réelle ou supposée mon anarchisme irréaliste, en revanche je me souviens du traitement indigne réservé à un vieux professeur d'histoire anarchiste sous prétexte qu'il avait osé dire qu'il ne votait pas...)

    Et sinon pour en finir sur l'anarchisme, je trouve étrange Chieuvrou de minimiser le mérite de cette idéologie à n'avoir point enfanté de goulag faute d'avoir eu le pouvoir...

    N'est il pas plus juste de reconaitre à l'anarchie le mérite d'être une idéologie extrême assez saine par son rejet du pouvoir préserver ses adeptes des crimes de masse qu'il peut engendrer (goulag etc)?

    et je nuancerai d'ailleurs au sujet de mains propres de l'anarchie: il y avait nombre d'anarchistes dans les rangs des forces républicaines espagnoles et des brigades internationales. on sait les crimes qu'ils ont aussi perpétrés à l'égard des religieux du crû...

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  12. Par l'enfer: "fait frissonner" bien sûr!

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  13. J'aurais préféré une photo en noir et blanc et un tout petit peu plus jeune, ça aurait donné plus d'intensité aux traits de son visage qui rayonnait de rage et de mélancolie à la fois.
    Ça m'a donné envie de revoir quelques extraits de ces émissions de télé archivées par l'INA.
    En 1970 dans Post Scriptum (Léo Ferré venait d'écrire un livre) Michel Polac dit une citation de Ferré : "L'art est une excroissance de la solitude".

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  14. Bon, là, je ne sais plus trop ce que je dois répondre à qui : je ne suis guère programmé pour avoir plus de deux ou trois commentaires en même temps.

    Aletheia, d'abord et au moins, parce qu'elle est jeune et belle : si les vieux messieurs se mettent à ne plus souscrire aux désirs des jeunes femmes, ce sera vraiment la fin du monde, pour le coup...

    Tang, je n'ai plus d'anarchiste que mes disques de Ferré et les souvenirs qui s'y rattachent. (Et aussi un vieil Espagnol mort, mais ce n'est ni l'heure ni l'endroit...) Pardonnez-moi, mais l'anarchisme me semble n'être à peu près rien d'autre qu'une poussée d'acnée.

    NV : Ferré ayant eu un singe, il me paraît naturel qu'il ait eu AUSSI des poux.

    Sniper : d'accord avec vous pour la photo. Mais je suis assez nul dans ces matières et j'y ai déjà passé bien trop temps. J'ai trouvé la photo de Patrick Ullman qui a servi pour la pochette de Il n'y a plus rien, mais elle sortait toute riquiqui et ridicule...

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  15. Eh Didier ai-je prétendu que vous étiez anarchiste? J'ai parlé des "affinités de votre jeunesse". je sais bien que vous êtes encore jeune mais il fallait comprendre "adolescence", l'âge de l'acnée comme de bien entendu...

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  16. Aussitôt demandé, aussitôt fait mon cher patron.
    J'espère que tu aimes cars les belles photos de lui sont rares en maudit.

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  17. Jacquelin, merci à toi ! Et tu as raison : les bonnes photos de Léo sont rares...

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  18. @Didier Goux :

    Ce léger retour en arrière (car j'ai perdu une semaine à essayer vainement de vous trouver une photo du Prisonnier de Guerre de Châteaudun sur Internet) pour préciser que je suis loin de porter un jugement aussi négatif sur l'ensemble de l'œuvre de Léo Ferré que celui auquel je me suis laissé aller il y a une semaine. À titre purement d'exemple, sa mise en musique et son interprétation de « L'Affiche rouge », de ce cher vieux stalinien d'Aragon, me fait, à chaque écoute, verser une grosse larme. Il n'empêche que certaines de ses chansons me rasent au-delà de ce que je pourrais reconnaître...

    @Dom :

    Enchanté Madame, mais c'est beaucoup trop.

    Et maintenant, place à notre grande série : « Refaisons le monde avec Tang & Chieuvrou »

    @Tang :

    Mon commentaire, dont je reconnais qu'il n'était pas toujours des plus limpides, a visiblement conduit à un regrettable quiproquo pour ce qui est de ma référence au goulag... Oui, je sais, vous avez déjà oublié de quoi il retourne. Moi aussi, du reste. Sachez simplement, en gros, que je ne crois pas que, s'ils avaient pu accéder au pouvoir en quelque endroit que ce fût, les anarchistes auraient été capables de renier leur morale au point d'instaurer une monstruosité telle qu'un système concentrationnaire. Je ne pense pas pour autant que, dans des périodes troubles, guerre ou révolution, l'exercice de ce pouvoir, même de la façon la plus libertaire, autogérée ou tout ce qu'on veut qui soit, aurait pu se faire sans de sérieuses entorses, à terme, à la pensée anti-autoritaire et, plus généralement, à la démocratie.

    Encore une fois, vous me pardonnerez de ne parler des anarchistes qu'au passé car, comme je l'écrivais en janvier dernier, je pense que ceux d'aujourd'hui, à part sans doute quelques doux rêveurs (peut-être faites-vous d'ailleurs partie de cette catégorie), ne croient absolument pas eux-mêmes à l'utopie qu'ils revendiquent, seule ne subsistant plus, au mieux, qu'une morale libertaire individuelle et, au pis, un folklore au service d'une posture.

    Quant à mes « convictions », pour employer un bien grand mot en ce qui me concerne, elles ne m'ont jamais amené à croire possible une seconde la disparition de l'État, ni même souhaitable, en l'état actuel des choses, celle des flics ou des militaires. Autant dire que si j'ai (timidement) approché, en mes jeunes années, le petit groupe folklo-libertaire de Tours, c'était pour d'autres raisons (mais je vous rassure, je n'ai jamais émargé aux R.G.). Je me souviens en effet d'avoir entendu, dans les années 80, Maxime Le Forestier (oui, je sais, certains trouveront que pour commenter une note consacrée à Léo Ferré, Maxime Le Forestier, ça craint un peu, quoi ; mais bon, il y a nettement pire comme chanteur) dire qu'il ne s'était plus dit anarchiste depuis le jour où il était allé à Beyrouth, durant la guerre civile libanaise, car il avait alors vu de ses yeux ce que donnait une société sans État : tout le pouvoir aux milices, sous les ordres de chefs de guerre.

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  19. Chieuvrou,
    Refaire le monde? Dieu m'en préserve, cela a déjà été fait mon ego hypertrophié réclame un grand oeuvre d'une totale nouveauté!

    Disons que sur le plan pratique dans le principe même l'anarchie exclue tt pouvoir central fort ce qui limite de facto le risque totalitaire.

    ...

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  20. J'ai acheté cet album après avoir lu votre billet, et suis en train de l'écouter (j'attendais le bon moment)
    Merci !

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  21. Je viens, par un heureux hasard, de découvrir sur le ouèbe une photo du fameux Prisonnier de guerre de Châteaudun, dont je parlais ici même il y a un an. Or, de qui, à votre avis, émane ce cliché ? C'est à peine croyable : du distingué et non moins sympathique Guillaume Cingal lui-même. Et qui, selon vous, a laissé un commentaire inspiré à la suite de la photo en question ? Je vous le donne en mille : votre idole moustachue en personne...

    Ça alors !

    Je vous mets sans plus attendre le lien correspondant.

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