jeudi 31 janvier 2008

Maman est morte (et alors ?)

- Allô, chérie ? Me m'attends pas pour dîner ce soir : ma mère vient de mourir et je suis complètement charrette sur mon travail de deuil...

18 commentaires:

  1. Je viens de l'appeler, elle va très bien i Alors, t'as fini de tuer ta mère !

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  2. C'est pô drôle Didier ... heureusement que Catherine avait fait le nécessaire, parce qu'on se trouve tout bête sur le coup ...

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  3. Des fois il vaut mieux l'être complètement..... bourré !

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  4. Bon ben moi ça m'a fait rire le retard sur le travail de deuil.

    Le mauvais goux n'est âs où le croirait au premier abord au fond.

    Mais enfin j'avais remarqué que l'humour noir passait souvent plus mal avec la gent féminine. Surtout quand il me prend la fantaisie de raconter la blague de l'infirmière et du bébé. Je crois qu'en présence d'une femme on pourrait presque plus rire de son physique que de bébés dispersés.

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  5. Enfin, voyons, Manue : vous pensez vraiment que si ma mère était morte, je l'annoncerais de cette façon ?

    (D'abord, il est probable que je ne l'annoncerais même pas, car je ne suis pas là pour faire pleurnivher dans les chaumières.)

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  6. Tang : c'est quoi l'histoire de l'infirmière et du bébé ?

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  7. Je sais pas moi, une fois complètement bourré, peut-être .... ?

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  8. Didier: c'est d'assez loin la blague qui m'aura le plus fait marrer, elle me fait d'ailleurs toujours poiler mais j'évite de la raconter aux jeunes mamans sauf quand je veux rompre tout commerce amical (ou autre):

    Dans la salle d'attente d'une maternité un gus fait les cents pas en se rongeant les sangs. Ca dure depuis des heures, il sue à grosse gouttes, on voit que c'est la première fois qu'il attend un accouchement.

    Tout à coup la porte de la salle de travail s'ouvre et une infirmière en blanc apparait avec un bébé emmitouflé à qui elle fait risette.
    Le père se précipite et là les yeux de l'infirmière s'éclairent d'une lueur mauvaise, elle met un grand coup de genou au bébé, le fracasse contre le mur puis s'acharne dessus à pieds joints devant le père paralysé de terreur.

    A ce moment elle ramasse le bébé ensanglanté et avec un grand sourire s'adresse au père au bord de l'arrêt cardiaque:

    "C'était pour rire: il était déjà mort!"



    Et non j'ai pas honte... Sur ce je ne vas pas perdre mon temps draguer chez vous Didier je crois que c'est râpé, définitivement (dédicace à M. Chieuvrou)

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  9. En réalité Didier c'est un gentil. Alors pour faire le méchant il fait les gros yeux, pour faire le mal élevé il met ses pieds dans le plat. Il est gentil, ok, mais alors ses blagues à 2 centimes, non, vraiment !

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  10. Je retourne m'en jeter un p'tit...

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  11. Tang :


    c'est un peu dégueu quand même comme concept !


    à ma grande honte, j'ai ri pourtant. je me sens devenir un monstre.

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  12. Tang, vous me décevez beaucoup : je la connais depuis trente ans ! J'espérais du neuf, du saignant...

    Je persiste à préférer la devinette moderne : "Quel est le comble de la radinerie ? - Aller en Thaïlande avec ses propres enfants."

    Camille : il faut rire (de tout ET avec n'importe qui, contrairement à ce que prétendait ce cul-serré de Desproges (paix à son cancer foudroyant)).

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  13. Camille: Comme dit Didier: rire de tout (sauf de son prochain) et avec tout le monde. Mais en sachant pourquoi on rit, et pourquoi l'autre rit... Exception notable: ne jamais rire avec la claque sur un plateau TV, c'est inélégant.

    Didier: Attendre du neuf venant de moi: votre naiveté est digne de celle bien neuve d'un adolescent!

    J'ai seulement dit qu'elle n'amusait guère les nenettes de gauche coincées que l'on trouve à la pelle dans l'EN...

    J'aime bien votre devinette... Merci!

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  14. Ah, ces mères! C'est jeune qu'il faudrait avoir le courage de les tuer!
    Ben, moi aussi je me sens honteuse d'avoir ri à la blague de M.Tang.
    Mais tant pis!

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  15. Si on veut aller en Thaïlande et qu'on n'a pas d'enfants à soi, on fait quoi ? On emprunte un neveu, une nièce ? C'est fâcheux dans la mesure où il faudra bien les ramener à leurs parents, tandis que les siens propres, on peut les prostituer là-bas et faire du bénef, surtout qu'on y rencontre beaucoup d'Allemands assez friqués.

    ... ma femme ne doit pas lire ceci ma femme ne doit pas lire ceci ma femme ne doit pas lire ceci...

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  16. @ Tang

    Vous êtes bien gentil de me dédicacer cette histoire mais je dois vous avouer que, quoique n'étant pas dans l'Éducation Nationale, et bien que me demandant parfois si, toute sarkophobie viscérale et toute envie latente d'envoyer ces cochons de bourgeois se faire rééduquer dans les rizières mises à part, je suis si à gauche que ça ; et en dépit du fait, me faut-il ajouter, que je ne suis ni mère, ni même seulement femme, je dois vous avouer, disais-je, que je n'accroche pas trop à ce genre d'humour, même si je me rappelle m'être régalé, naguère, à la lecture de l'anthologie de l'humour noir d'André Breton (précision destinée à passer pour le gars qui a lu).

    C'est que, voyez-vous, mon petit frère est mort dévoré sous mes yeux par deux bergers allemands quand j'avais cinq ans...

    Non, non, je plaisante... Je n'ai jamais eu de petit frère et je ne fréquente pas les chiens nazis, ni même les chiens tout court, d'ailleurs.

    Du reste, je la connaissais déjà, l'histoire en question, sous une forme plus ramassée et, s'il m'est permis de donner mon avis là-dessus, plus percutante :

    Un homme interpelle un petit garçon :
    – Mais... qu'est-ce que tu fais ? Et qui est cette petite fille que tu traînes par les cheveux dans le caniveau ?
    – C'est ma sœur !
    – Veux-tu bien la relâcher, malheureux !
    – S'en fout, elle est morte !


    @ Didier Goux

    Voulez-vous donc bien laisser ce pauvre Pierre Desproges tranquille ! À mon sens, vous vous focalisez inutilement sur cette pseudo-sentence (« on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui »), que vous semblez considérer comme affreusement élitiste, voire bien-pensante-de-gauche. Et, effectivement, autant que je me souvienne, ce dont il ne faut pas rire, dans le sketch d'où est tirée cette phrase, c'est, lorsque l'on est par malheur en présence de gros rougeauds lepénistes ou d'admirateurs du IIIème Reich, des immigrés ou du pyjama rayé des Juifs. Or on doit replacer la phrase en question dans son contexte, c'est-à-dire à une époque (les années 80) où, tout à la fois, l'extrême droite était en plein essor et le politiquement correct ne sévissait pas autant qu'aujourd'hui. Et puis, plus qu'une maxime moralisatrice, cette phrase me paraît être une sorte de pirouette destinée à fournir une chute à un sketch.

    Non, sans rire (euh... pardon : sans déc'), je vous trouve bien injuste avec Desproges, ce Desproges qui, personnellement, me faisait me bidonner, quand j'étais enfant, au Petit Rapporteur, à la lointaine époque où feu Jacques Martin était encore drôle (car j'ose le prétendre auprès des moins de quarante ans : Jacques Martin a été drôle), puis, quand je poursuivais d'improbables études, qui me faisait hâter le pas vers le hachélème familial pour ne pas rater, à 19 h, en direct sur France Inter, ses Chroniques de la haine ordinaire.

    Je reconnais cependant que la sorte d'aura qu'il semble avoir acquise depuis sa mort (« Ah, si Desproges était là, il règlerait bien vite leur compte [au choix :] aux islamistes / à l'extrême droite / à la Star Academy / à Jean-Pierre Pernaut », soit à peu près les mêmes fadaises que l'on ressort périodiquement pour Coluche) est parfois un brin énervante.

    Je me demande si je me suis montré assez ferme dans la contradiction... Cela va assurément paraître un rien complaisant aux yeux des membres de la chouette bande de potes qui vous manifeste depuis peu son affection.

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  17. Chieuvrou:
    je ne vous dédicaçais que l'adverbe "définitivement" voyons! Que voulez-vous je me dois à ma réputation de mesquin de grands chemins.

    Votre version courte m'était connue et certes percutante, mais on perd "l'effet bébé" qui je vous l'assure éffleure le fascinant ontologique...

    Desproges... J'ai constaté que nombre d'esprits tranchants réactionnaires (de droite ou de gauche d'ailleurs) lui vouaient une détestation assurée (au même titre qu'au père de Cyrano!)

    Ils lui préfèrent l'ineffable professeur Rollin que je trouve assez savoureux et notoirement plus "généreux" que Desproges Zami. Bien plus discrètement politisé aussi et à mon avis c'est là le symptôme de la générosité évoquée.

    Je retrouve une de mes marottes...

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  18. @ Tang

    Mince, alors ! Je n'ai même pas saisi l'allusion... À ma décharge, je n'ai porté aucune attention à ce « définitivement »-là car il était correctement employé (pour celui d'il y a quelques jours, par contre, je tâcherai de vous répondre dans la journée ou cette nuit).

    Sinon, en ce qui concerne Desproges, je l'ai toujours cru sincère quand il se disait viscéralement ni de droite ni de gauche. À cet égard, l'indignation vertueuse d'une de mes amies de fac qui le considérait à l'époque comme un membre de l'inique Réaction du fait qu'il avait osé qualifier Jack Lang de « frétillante endive frisée de la culture en cave » était plus que ridicule.

    Quant à François Rollin, j'aime bien également son humour et comprends d'autant moins qu'il puisse être pote avec Bigard (eh oui, mon ancienne amie de fac a dû me léguer ses œillères...).

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