mercredi 25 janvier 2012

On rouvre, mais c'est juste pour dire qu'on ferme…


À peine fermé déjà rouvert, mais c'est juste pour expliquer que c'est fermé. En raison de la manière un tantinet aberrante qu'a Blogger de s'exprimer en français, un certain nombre de lecteurs ont cru que, pour pouvoir entrer ici, il fallait désormais appartenir à une élite dont ils auraient été exclus par décision taulière. Il n'en est rien. Ce blog est bel et bien fermé, et il l'est à tout le monde (sauf à moi, mais je ne gâtoche pas encore au point de passer mes journées à me relire). Voilà déjà quelques jours que je ressens le besoin d'une vraie cure de désintoxication, me rendant bien compte que je ne pourrais supporter sans dommages psychiques pas forcément réversibles les océans de connerie militante induits par la proximité de je ne sais quelle élection à prétentions nationales. Et il m'a paru que le meilleur moyen de me garder des blogs des autres était encore de fermer le mien. Fermeture définitive ? Temporaire longue ? Temporaire courte ? Ne le sais. Il en va ici comme de toute tentative d'affranchissement d'une drogue nocive : on ne maîtrise pas tous les paramètres, et une grande humblesse reste donc de rigueur. Il y a un moment, l'Irremplaçable suggérait qu'en cas de rechute je pourrais toujours limiter la casse on supprimant ma blogroll – ça, c'est déjà fait – et en fermant les commentaires. L'idée n'est pas mauvaise en soi, même si on risque de penser que je copie sur Georges. Enfin, on verra bien. Pour l'heure, place au silence, voire au blogautisme.

(Si jamais mes raisons de déserter venaient à me sembler insuffisantes, je me garde celle-ci en réserve…)

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.