jeudi 18 septembre 2014

Jamais je ne m'en serais cru capable


Je viens de passer deux très longues heures à écouter le président de la République dire que son travail était vraiment difficile et qu'il espérait avoir des résultats d'ici 2017 ; en buvant de l'eau et sans herbe-qui-fait-rire. Finalement, l'improbable s'est produit : François Hollande a réussi à changer mon regard sur lui. Jusqu'à présent il m'était tout à fait indifférent ; il commence à me faire pitié.

21 commentaires:

  1. Vous êtes un saint.

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  2. "Je viens de passer deux très longues heures à écouter le président de la République."

    Quelle perte de temps ! Comme si nous pouvions apprendre quoi que ce soit qui n'ait pas déjà été dit depuis deux ans et quelques mois. Il me surprendra le jour où il annoncera "J'ai voulu être président, et je m'aperçois aujourd'hui que je n'ai pas pris la mesure de la tâche qui allait être mienne."

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  3. Ce qui nous sert de président et le parti qui le soutient sont en train de faire la preuve que le socialisme à la française est une impasse. Comme je l'ai énoncé récemment, ces gens là sont uniquement dans le blabla, le verbiage, l'énonciation permanente de belles phrases creuses et la dénonciation systématique de faux coupables. Ils se font plaisir et ils considèrent qu'il suffit de dire pour faire. Ces gens là sont hors sol. Ils n'ont jamais travaillé dans l'industrie ni dans la recherche, n'ont jamais été confrontés à la concurrence internationale, n'ont jamais conçu ni vendu le moindre produit et se permettent de porter des jugements définitifs sur ceux qui le font. Leur soumission à l'idéologie les aveugle. Ils ne considèrent les entrepreneurs que sous l'angle marxiste, les actionnaires, les dividendes et tout le toutim. Ce sont des incompétents, des irresponsables, ils sont inconsistants, pleutres, versatiles, inconstants et irresponsables parce que le monde réel leur échappe totalement.
    Cela ne rend pas meilleurs pour autant les gens du camp d'en face. A la nuance près que les détenteurs actuels du pouvoir ont été élus sur des mensonges et des illusions. Pour des donneurs pavloviens de leçons de morale, ça la fout mal.
    Ce quinquennat aura au moins eu le mérite de faire la preuve par les actes que ces gens là ne sont que rien de plus que des illusionnistes dont les principales victimes se situent aussi au sein de leurs propres soutiens.

    Duga

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  4. Ça vient, ne relâchez pas l'effort....

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  5. "La pitié dangereuse"

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  6. Oui c'est le sentiment qui s'en dégage.Une petite coquille s'est glissée dans ce billet on ne peut plus réaliste, mais plus pragmatiquement, pourriez-vous mon Cher, me donner l'adresse de ce bon Riesling dont il est souvent question sur ce blog?

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  7. Vous noterez que ce que j'ai dit dans un billet il y a une dizaine de jours. Vous finirez par le défendre ! (Certes, comme on défend l'idiot de village).

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  8. Il est certain que " Les paradis fiscaux, c'est fini ! " ou " Avec Carla, c'est du sérieux " de son prédécesseur, ça avait plus d'allure !

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  9. Ah non alors : pas de pitié !

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  10. " Il commence à me faire pitié " Et voilà ! je vous croyais plus solide et incorruptible: Il vous a eu !

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  11. D'après certains, c'est exactement l'effet qu'il cherche à produire actuellement : Passer pour un pauvre type et faire pitié, c'est tout ce qui lui reste...

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  12. Réactionnaire et masochiste...

    Je crains qu'il ne soit le temps de consulter les membres de la faculté, cher monsieur Goux !

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  13. Didier Goux IL sait pas causer le François Hollande : On ne dit pas — “il commence à me faire pitié” - On dit “François hollande, IL commence à faire pitié ; la France, ELLE est dans la merde ; la situation ELLE est dégradé ; François Hollande, IL est président”.

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  14. C'est pas facile pourtant d'éprouver de la pitié pour "rainman", je l'ai entendu simplement 3 minutes et bien ce misérable finirait par faire pleurer les "Rigolus"

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    1. Comme dirait Proust (Gaspard, pas le vrai): "François Hollande, c'est Dustin Hoffman dans Rainman mais sans les capacités de calcul".

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  15. La pitié suppose que le malheur soit immérité, ce qui n'est pas son cas.

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    1. Mais pas du tout, Aristide ! On peut aussi avoir pitié des criminels qui sont punis à la hauteur de leurs crimes. Et puis on peut surtout avoir pitié des simples d'esprit.

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    2. Non, je ne crois pas. La punition méritée, pleinement méritée, appelle la satisfaction de voir justice rendue, pas la pitié. Avoir pitié de quelqu'un c'est désirer que sa souffrance soit allégée et on ne peut pas désirer que la souffrance du criminel soit allégée à moins de considérer qu'elle n'est pas entièrement méritée.

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  16. " Hollande a réussi à changé mon regard " : WTF ??? Hoooo ...

    Jérôme

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    1. Il a même réussi à changer mes règles de conjugaison, c'est dire la nocivité du personnage !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.